Mon âme cherche en vain des mots pour se répandre,
Elle voudrait créer une langue de feu
Pour crier de bonheur vers la nature et Dieu.
– Dis-moi, repris-je, ami, par quelles influences,
Mon âme au même instant pensait ce que tu penses,
Je sentais dans mon cœur, au rayon de ce jour,
Des élans de désirs, des étreintes d’amour
Capables d’embrasser Dieu, le temps et l’espace,
Alphonse de Lamartine – Jocelyn – 1836